CR cap sur la Rivièra
Posté : ven. 22 juil. 2016 08:43
Cette année, pour notre road-trip estival, Claudine avait mis quelques conditions : moins de kilomètres journaliers qu'en Corse l'an dernier, et passer quelques jours de "vraies" vacances. La vie étant faite de compromis, un terrain d’entente fut trouvé : direction St-Jean-Cap-Ferrat, mais en faisant quelques détours.
JOUR 1
Départ ce dimanche 19 juin pour MACON. La pluie nous attend 50 km plus loin, mais ça, nous ne le savons pas encore. Pourquoi MACON ? Parce qu’en soirée s'y dérouleront des festivités nautiques, mais aussi pour sa proximité avec la roche de Solutré (son ascension n’était pas au programme, nous l’avons déjà faite, à pieds, quelques années avant, à une période où les médias n’y sont pas). Plus prosaïquement, au pied de ce rocher se trouve le village de POUILLY où exerce un vigneron rencontré récemment lors d’une foire aux vins et dont je voulais découvrir la production.
Arrivés sur place, la cave s'avère fermée ce dimanche et à MACON, nous apprenons que les joutes ont été annulées pour cause de débordement de la Saône. Après avoir déposé les bagages, ce sera donc visite de la ville…sous une pluie intermittente.
JOUR 2
Le ciel s'est remis au bleu et dès le matin les températures sont agréables. Vite, nous retirons une première épaisseur à nos blousons. Souhaitant avoir l'après-midi pour visiter Valence, nous dérogeons à notre habitude et prenons l'autoroute des vacances chantée par Michel Fugain.
Sur place, une fois transformés en touristes estivaux lambda, nous débutons la visite par l'esplanade du Champ de Mars et son kiosque à musique popularisé par les dessins de Peynet qui en a fait le refuge de Valentin et Valentine et le symbole mondial du romantisme.
De cet endroit, de belles vues s'offrent sur les jardins et les fontaines du Parc Jouvet, le Rhône et le Châteaux Crussol au loin.
Un peu plus loin se trouve la cathédrale Saint Apollinaire, église étape sur la route de St Jacques de Compostelle. Construite au 11ème siècle, elle fut plusieurs fois détruite et reconstruite.
Dans le cloître, un monument funéraire, appelé le "Pendentif", en grès, en forme d'arc de triomphe, a été érigé en 1548 par le chanoine Mistral pour lui-même et sa famille.
La Maison des Têtes mérite un détour. Bâtie au 16ème siècle, elle doit son nom à la présence de nombreuses têtes sculptées. Sur la façade elles représentent le vent, la fortune et le temps mais aussi la médecine, le droit et la théologie. Des bustes d'empereur romains jalonnent le corridor tandis que les pères fondateurs de l'église partagent l'espace de la cour intérieure avec des anges, des amours et des chimères.
Enfin, ne quittez pas Valence sans avoir manger un "Suisse", biscuit en pâte sablée, parfumée à la fleur d’oranger, "un peu" compact, avec de petits morceaux d'écorce d'orange confite et ayant la forme d'un bonhomme.
Pourquoi ce nom de "Suisse" ? C'est en l’honneur du Pape Pie VI, qui mourut en exil à Valence en 1799, qu'un pâtissier de la ville eut l'idée de confectionner cette spécialité rappelant le costume de ses gardes.
J'avais découvert une partie du Vercors, lors du rasso 2011, mais le secteur Nord, notamment les gorges de la Bourne où la route des goulets m'étaient encore inconnues. Il me fallait combler cette lacune.
Au col de la Machine, arrêt quasi obligatoire pour admirer l'immense boutonnière en calcaire de Combe Laval, longue de 4 km où des falaises plongeant à plus de 500 mètres encadrent une forêt dense de sapins. La petite route longeant Combe-Laval, en corniche, taillée directement dans la roche le long de la falaise escarpée, s’aborde avec prudence, l’humide se mêle au caillouteux à la sortie des tunnels, les courbes sont étroites, ne laissant souvent le passage qu'à un seul véhicule. L'usage de l'avertisseur sonore est recommandé ! Quelques emplacements permettent de s'arrêter pour profiter du panorama.
A la sortie de ST JEAN EN ROYANS, la Bourne s'encaisse dans des gorges, nous faisant à nouveau circuler sur une route à encorbellement le long d'un profond canyon. C'est sur cette partie que nous aurons notre seule "petite frayeur", nous retrouvant face à face avec un minibus en sortie de tunnel, pas vraiment sur son couloir de circulation.
JOUR 1
Départ ce dimanche 19 juin pour MACON. La pluie nous attend 50 km plus loin, mais ça, nous ne le savons pas encore. Pourquoi MACON ? Parce qu’en soirée s'y dérouleront des festivités nautiques, mais aussi pour sa proximité avec la roche de Solutré (son ascension n’était pas au programme, nous l’avons déjà faite, à pieds, quelques années avant, à une période où les médias n’y sont pas). Plus prosaïquement, au pied de ce rocher se trouve le village de POUILLY où exerce un vigneron rencontré récemment lors d’une foire aux vins et dont je voulais découvrir la production.
Arrivés sur place, la cave s'avère fermée ce dimanche et à MACON, nous apprenons que les joutes ont été annulées pour cause de débordement de la Saône. Après avoir déposé les bagages, ce sera donc visite de la ville…sous une pluie intermittente.
ALBUM MACON https://s.joomeo.com/577e801f5bf50
Construite à la renaissance, la Maison de Bois est sans doute la plus ancienne maison de la ville. Sa façade en bois est décorée de nombreuses statuettes truculentes souvent grivoise (personnages à masques d’hommes et de singes plus ou moins grimaçants, ils sont debout, assis, ailés. Certains, de leurs bras étendus, tiennent alternativement la tête et la queue d’un animal fantastique ou réel).JOUR 2
Le ciel s'est remis au bleu et dès le matin les températures sont agréables. Vite, nous retirons une première épaisseur à nos blousons. Souhaitant avoir l'après-midi pour visiter Valence, nous dérogeons à notre habitude et prenons l'autoroute des vacances chantée par Michel Fugain.
Sur place, une fois transformés en touristes estivaux lambda, nous débutons la visite par l'esplanade du Champ de Mars et son kiosque à musique popularisé par les dessins de Peynet qui en a fait le refuge de Valentin et Valentine et le symbole mondial du romantisme.
De cet endroit, de belles vues s'offrent sur les jardins et les fontaines du Parc Jouvet, le Rhône et le Châteaux Crussol au loin.
Un peu plus loin se trouve la cathédrale Saint Apollinaire, église étape sur la route de St Jacques de Compostelle. Construite au 11ème siècle, elle fut plusieurs fois détruite et reconstruite.
Dans le cloître, un monument funéraire, appelé le "Pendentif", en grès, en forme d'arc de triomphe, a été érigé en 1548 par le chanoine Mistral pour lui-même et sa famille.
La Maison des Têtes mérite un détour. Bâtie au 16ème siècle, elle doit son nom à la présence de nombreuses têtes sculptées. Sur la façade elles représentent le vent, la fortune et le temps mais aussi la médecine, le droit et la théologie. Des bustes d'empereur romains jalonnent le corridor tandis que les pères fondateurs de l'église partagent l'espace de la cour intérieure avec des anges, des amours et des chimères.
Enfin, ne quittez pas Valence sans avoir manger un "Suisse", biscuit en pâte sablée, parfumée à la fleur d’oranger, "un peu" compact, avec de petits morceaux d'écorce d'orange confite et ayant la forme d'un bonhomme.
Pourquoi ce nom de "Suisse" ? C'est en l’honneur du Pape Pie VI, qui mourut en exil à Valence en 1799, qu'un pâtissier de la ville eut l'idée de confectionner cette spécialité rappelant le costume de ses gardes.
ALBUM VALENCE https://s.joomeo.com/577e80754572d
JOUR 3J'avais découvert une partie du Vercors, lors du rasso 2011, mais le secteur Nord, notamment les gorges de la Bourne où la route des goulets m'étaient encore inconnues. Il me fallait combler cette lacune.
LE PARCOURS https://goo.gl/maps/vuEj8URYrKN2
Les choses sérieuses commencent par la montée sur une route virevoltante jusqu'au col de la Bataille avec son superbe point de vue juste au débouché du tunnel, tout en gris minéral et verts végétal, avec à gauche le vallon de Bouvante, à droite celui d'Ombleze. La route se poursuit sur une fine crête.Au col de la Machine, arrêt quasi obligatoire pour admirer l'immense boutonnière en calcaire de Combe Laval, longue de 4 km où des falaises plongeant à plus de 500 mètres encadrent une forêt dense de sapins. La petite route longeant Combe-Laval, en corniche, taillée directement dans la roche le long de la falaise escarpée, s’aborde avec prudence, l’humide se mêle au caillouteux à la sortie des tunnels, les courbes sont étroites, ne laissant souvent le passage qu'à un seul véhicule. L'usage de l'avertisseur sonore est recommandé ! Quelques emplacements permettent de s'arrêter pour profiter du panorama.
A la sortie de ST JEAN EN ROYANS, la Bourne s'encaisse dans des gorges, nous faisant à nouveau circuler sur une route à encorbellement le long d'un profond canyon. C'est sur cette partie que nous aurons notre seule "petite frayeur", nous retrouvant face à face avec un minibus en sortie de tunnel, pas vraiment sur son couloir de circulation.
ALBUM VERCORS https://s.joomeo.com/577ebd7dcf23f