Mini-essai du X-ADV
Posté : jeu. 27 avr. 2017 08:56
Mercredi 26 avril 2017. Sortie du travail.
Ma Transalp m’attend pour 40 petits kilomètres jusqu’à Tarbes. J’ai mon cours de musique ce soir, mais je fais, comme souvent, une petite halte chez mon concessionnaire. Depuis très longtemps, c’est un endroit que j’aime fréquenter, où l’on peut discuter de sa passion, rencontrer un motard avec qui échanger et voir de nouvelles motos.
Justement, à mon arrivée, Philippe et Sébastien m’amènent voir le X-ADV qu’ils ont ramené hier au soir après une journée d’essais organisée par Honda France pour les concessionnaires à Marseille et dans les environs. Pour l’instant, la nouveauté n’est pas dans le magasin, mais « cachée » derrière, à l’entrée de l’atelier. En effet, la présentation officielle dans toutes les concessions françaises n’est prévue que le lendemain.
Je l’avais trouvé beau en photo et, dans la réalité, je lui trouve du caractère. Une belle ligne et une qualité de fabrication qui saute aux yeux. Je m’installe dessus pour apprécier la position de conduite car c’est pour moi un élément essentiel. Jusqu’à présent, je n’ai jamais pu me faire aux scooters et, par exemple, les 80 kilomètres que j’ai parcourus avec l’Intégra 750 m’ont laissé de marbre alors qu’il n’est qu’une NC avec un habillage différent.
Philippe s’approche du X-ADV avec la clef dans la main. « Mets-là dans ta poche et n’oublie pas de nous la rendre ». En effet, il n’y a plus besoin de rentrer la clef dans un contacteur, il suffit d’appuyer et de tourner une molette, la moto ( ?) est prête à partir. « Va faire un petit tour jusqu’à la cote de Piétat » me propose-t-il. Nul besoin d’insister ! J’enfile mon casque, met la boîte en mode D et démarre. Tout de suite, ce qui me frappe, c’est le guidon relevé que je saisis naturellement, comme un trail. Dès le départ, j’ai mis la pointe de mes pieds à l’arrière du tablier et avec une selle plutôt haute, je me sens bien dessus.
Le pot d’échappement distille un bruit sourd, feutré, assez proche de celui de la NCX 750 que j’aime beaucoup.
Le tableau de bord vertical est pile dans l’axe du regard, c’est très agréable. C’est la première fois qu’un tableau de bord tout numérique reçoit mon approbation.
Je sors rapidement de la ville. Le mode D a progressé, en ce sens qu’il monte un peu plus haut les rapports (500 tours/minute, dixit Honda). Cela peut paraître peu, mais ça change tout. Il se rapproche (enfin !) du style de conduite que peut avoir un motard comme moi qui roule sur le couple, mais pas en sous-régime pour autant.
J’attaque la montée de Piétat, le scooter ( ?) est joueur, donne envie de mettre de l’angle. En fait, avec cette position de conduite qui se rapproche de celle d’une moto, je conduis comme je le fais avec ma Transalp, au guidon, qui fait office de bras de levier. Très vite, j’oublie que je suis sur un scooter ( ?) et j’ai envie d’enchaîner les virages.
Je rejoins la route de Sarrouilles, le revêtement est dégradé et cela me permet de tester les suspensions. Je dirais qu’elles se rapprochent de celles de la NCX 750, avec un juste milieu entre les débattements réduits de roadsters et ceux des vrais trails, comme ma Transalp ou la nouvelle Africa Twin.
Le frein avant répond présent, il est très réactif et sécurisant.
Avant le départ, j’avais relevé le pare-brise (très facile via une molette sur le côté gauche) ; la, protection a l’air correcte mais les petits 20 kilomètres parcourus sont insuffisants pour avoir une opinion tranchée.
Je m’arrête à un stop. Ah oui ! ce n’est pas un scooter traditionnel, je ne pose pas les pieds à plat. Cela se rapproche de ma Transalp en hauteur de selle et la largeur accentue cette impression. Pour info, je mesure 1,74m.
Le moteur est toujours aussi plaisant, j’aime ce bicylindre longue course qui tracte vraiment bien en bas du compte-tours en toute discrétion, mais les chiffres du compteur qui défilent vite montrent qu’il est efficace. Plus haut dans les tours et à la décélération, le pot laisse échapper une musique plus « dynamique ».
Je retrouve la circulation de fin de journée. Le X-ADV se faufile au pas, très équilibré avec l’aide précieuse du guidon relevé.
Il est temps de rentrer à la concession.
Le mettre sur la béquille centrale est un jeu d’enfant. Pourtant, il est donné pour 230 kilos, mais la répartition du poids semble être optimale.
En résumé, je dirais que ce nouveau X-ADV a un goût de « revenez-y ». Il représente vraiment un mélange des genres, moitié moto, moitié scooter (grand coffre sous la selle). Ce qui m’a totalement convaincu, c’est le fait de m’y sentir bien installé et d’envisager de longs parcours avec lui. J’étais déçu qu’il n’y ait pas les repose-pieds optionnels, mais j’ai aisément trouvé une position naturelle assez proche de celle que j’ai en moto. En outre, Philippe, qui les a testés à Marseille, m’a dit qu’ils étaient placés trop hauts. Je pense que des équipementiers vont s’emparer du sujet et proposer rapidement des solutions adaptées à une position plus touriste.
Mon essai furtif ne m’a pas permis de vérifier la consommation, mais l’ordinateur de bord indiquait 4,5 litres pour les plus de 750 kilomètres parcourus dont la quasi-totalité par autoroute et dans des conditions difficiles en fin de parcours (grosse pluie). Il n’y a pas de raison que le X-ADV ne se révèle pas aussi économique que la NCX 750 dotée du même moteur.
Ce mode D revu me plait beaucoup, je l’ai d’ailleurs quitté juste un petit moment pour tester le mode S, mais je suis vite revenu dessus tant il correspondait à mon style de conduite. J’espère qu’il va être installé sur la NCX.
Ma Transalp m’attend pour 40 petits kilomètres jusqu’à Tarbes. J’ai mon cours de musique ce soir, mais je fais, comme souvent, une petite halte chez mon concessionnaire. Depuis très longtemps, c’est un endroit que j’aime fréquenter, où l’on peut discuter de sa passion, rencontrer un motard avec qui échanger et voir de nouvelles motos.
Justement, à mon arrivée, Philippe et Sébastien m’amènent voir le X-ADV qu’ils ont ramené hier au soir après une journée d’essais organisée par Honda France pour les concessionnaires à Marseille et dans les environs. Pour l’instant, la nouveauté n’est pas dans le magasin, mais « cachée » derrière, à l’entrée de l’atelier. En effet, la présentation officielle dans toutes les concessions françaises n’est prévue que le lendemain.
Je l’avais trouvé beau en photo et, dans la réalité, je lui trouve du caractère. Une belle ligne et une qualité de fabrication qui saute aux yeux. Je m’installe dessus pour apprécier la position de conduite car c’est pour moi un élément essentiel. Jusqu’à présent, je n’ai jamais pu me faire aux scooters et, par exemple, les 80 kilomètres que j’ai parcourus avec l’Intégra 750 m’ont laissé de marbre alors qu’il n’est qu’une NC avec un habillage différent.
Philippe s’approche du X-ADV avec la clef dans la main. « Mets-là dans ta poche et n’oublie pas de nous la rendre ». En effet, il n’y a plus besoin de rentrer la clef dans un contacteur, il suffit d’appuyer et de tourner une molette, la moto ( ?) est prête à partir. « Va faire un petit tour jusqu’à la cote de Piétat » me propose-t-il. Nul besoin d’insister ! J’enfile mon casque, met la boîte en mode D et démarre. Tout de suite, ce qui me frappe, c’est le guidon relevé que je saisis naturellement, comme un trail. Dès le départ, j’ai mis la pointe de mes pieds à l’arrière du tablier et avec une selle plutôt haute, je me sens bien dessus.
Le pot d’échappement distille un bruit sourd, feutré, assez proche de celui de la NCX 750 que j’aime beaucoup.
Le tableau de bord vertical est pile dans l’axe du regard, c’est très agréable. C’est la première fois qu’un tableau de bord tout numérique reçoit mon approbation.
Je sors rapidement de la ville. Le mode D a progressé, en ce sens qu’il monte un peu plus haut les rapports (500 tours/minute, dixit Honda). Cela peut paraître peu, mais ça change tout. Il se rapproche (enfin !) du style de conduite que peut avoir un motard comme moi qui roule sur le couple, mais pas en sous-régime pour autant.
J’attaque la montée de Piétat, le scooter ( ?) est joueur, donne envie de mettre de l’angle. En fait, avec cette position de conduite qui se rapproche de celle d’une moto, je conduis comme je le fais avec ma Transalp, au guidon, qui fait office de bras de levier. Très vite, j’oublie que je suis sur un scooter ( ?) et j’ai envie d’enchaîner les virages.
Je rejoins la route de Sarrouilles, le revêtement est dégradé et cela me permet de tester les suspensions. Je dirais qu’elles se rapprochent de celles de la NCX 750, avec un juste milieu entre les débattements réduits de roadsters et ceux des vrais trails, comme ma Transalp ou la nouvelle Africa Twin.
Le frein avant répond présent, il est très réactif et sécurisant.
Avant le départ, j’avais relevé le pare-brise (très facile via une molette sur le côté gauche) ; la, protection a l’air correcte mais les petits 20 kilomètres parcourus sont insuffisants pour avoir une opinion tranchée.
Je m’arrête à un stop. Ah oui ! ce n’est pas un scooter traditionnel, je ne pose pas les pieds à plat. Cela se rapproche de ma Transalp en hauteur de selle et la largeur accentue cette impression. Pour info, je mesure 1,74m.
Le moteur est toujours aussi plaisant, j’aime ce bicylindre longue course qui tracte vraiment bien en bas du compte-tours en toute discrétion, mais les chiffres du compteur qui défilent vite montrent qu’il est efficace. Plus haut dans les tours et à la décélération, le pot laisse échapper une musique plus « dynamique ».
Je retrouve la circulation de fin de journée. Le X-ADV se faufile au pas, très équilibré avec l’aide précieuse du guidon relevé.
Il est temps de rentrer à la concession.
Le mettre sur la béquille centrale est un jeu d’enfant. Pourtant, il est donné pour 230 kilos, mais la répartition du poids semble être optimale.
En résumé, je dirais que ce nouveau X-ADV a un goût de « revenez-y ». Il représente vraiment un mélange des genres, moitié moto, moitié scooter (grand coffre sous la selle). Ce qui m’a totalement convaincu, c’est le fait de m’y sentir bien installé et d’envisager de longs parcours avec lui. J’étais déçu qu’il n’y ait pas les repose-pieds optionnels, mais j’ai aisément trouvé une position naturelle assez proche de celle que j’ai en moto. En outre, Philippe, qui les a testés à Marseille, m’a dit qu’ils étaient placés trop hauts. Je pense que des équipementiers vont s’emparer du sujet et proposer rapidement des solutions adaptées à une position plus touriste.
Mon essai furtif ne m’a pas permis de vérifier la consommation, mais l’ordinateur de bord indiquait 4,5 litres pour les plus de 750 kilomètres parcourus dont la quasi-totalité par autoroute et dans des conditions difficiles en fin de parcours (grosse pluie). Il n’y a pas de raison que le X-ADV ne se révèle pas aussi économique que la NCX 750 dotée du même moteur.
Ce mode D revu me plait beaucoup, je l’ai d’ailleurs quitté juste un petit moment pour tester le mode S, mais je suis vite revenu dessus tant il correspondait à mon style de conduite. J’espère qu’il va être installé sur la NCX.